Bienvenue a vous ... ceux qui osent rentrer

Bienvenue a vous ... ceux qui osent rentrer

Présentation Ques-que le Hardcore ??...

Le hardcore est la branche la plus hard de la techno avec un rythme beaucoup plus rapide (170-190 BPM en général) et des basses plus puissantes. Les Dj's peuvent se regrouper en team. Les plus connues sont Masters of Hardcore, Thunderdome ou encore Rotterdam Terror Corps. Les Dj's les plus influents sont originaires de Belgique, des Pays-Bas, d'Allemagne et d'Italie. Le style musical Hardcore a influencé le style vestimentaire des adeptes du genre. Les marques telles Lonsdale, Pit Bull, Fred Perry ont commencé à être vendues un peu partout.

Les origines (1990-1993)

Le hardcore est né au début des années 1990. Au départ trés influencé par la jungle, le breakbeat, la house et le mellow, ce n'est qu'en 1992 qu'il se détacha de tout les autres styles existants par la rapidité de son rythme et la puissance des basses utilisées. C'est à cette époque que des groupes de DJs/producteurs qui auront par la suite un succès international comme Thunderdome ou des pionniers comme Rob Gee commencent à se faire connaître aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne. De l'autre côté de l'Atlantique, à Detroit et à New York le style se développe peu à peu sous l'influence d'artistes comme Omar Santana ou Lenny Dee.
Jusqu'en 1994, le hardcore est encore peu divisé en sous-genres. Néanmoins, le style envahit peu à peu l'Europe puis les Etats-Unis et se diversifie :


Le Gabba (1994-1998) et le Real Hardcore (1994-?)

Le mot Gabba provient de l'Hébreux et signifie « Ami » aux Pays-Bas (« barg »), certains le nomme aussi « Gabber ». Le Gabba est plus axé Happy Hardcore, tandis que le « Real Hardcore » est composé d'artistes restant accrochés à la ligne directrice du hardcore originel, ou alors des novateurs. Mais le point commun de ces deux styles est un profond mépris pour la dance et la trance, considérées comme peu innovatrices et très commerciales. De nombreux morceaux Gabber évoquent cette rivalité, le plus connu étant Meet her at the Thunderdome de DJ E-rick & Tactic en réponse à Meet her at the love parade de Da Hool.
On peut citer des artistes notamment Liza'n'Eliaz, Lenny Dee, Laurent Hô, Manu Le Malin, Psylocke. Les Hollandais sont quant à eux assez divisés sur la questions 3 Steps Ahead, Dj Promo, Gizmo ou encore Rob Gee vont même jusqu'a mélanger ces deux styles. Néanmoins, dans le fond, ses musiques se rejoignent et il est parfois difficile de faire la part des choses


Le Happy Hardcore (1994-?)

Le Happy Hardcore est devenu en quelques semaines un phénomène de mode. Il provient de Grande Bretagne, ou des groupes de techno/jungle comme The Prodigy en furent les précurseurs à leur insu. Il conserve les basses et le rythme du hardcore original, mais utilise des voix, des mélodies appartenants plus à l' eurodance, ainsi que des sons évoquant la joie (d'où son nom). L'effet de mode passé, il garde toute de même une forte place en Grande Bretagne, et a influencé d'autres types de musiques techno comme la makina espagnole, qui s'est véritablement implanté en Espagne depuis 2000, avec des artistes tels que DJ Ruboy & Markos 13, et DJ Javi Boss qui en sont les pionners.
De notables artistes de la scène hardcore ont sorti des titres Happy Hardcore tout en continuant à faire du Real Hardcore/Gabba, on citera notamment DJ Paul, The Prophet, 3 Steps Ahead, Dj Weirdo & Dj Sim.


Les styles émergents (1998-?)

Suite a l'énorme succès commercial du hardcore dans les années 1994-1998, de nouveaux styles sont apparus, notamment sous l'influence des pionniers de la scène hardcore. Le Real Hardcore quant à lui continue à obtenir un franc succès aux Pays-Bas, en Allemagne et en Belgique sous l'impulsion des fameux Dj Promo, Buzzfuzz Neophyte ou encore 3 Steps Ahead. Des artistes provenant des ex-pays du bloc Soviétique commencent à se faire une place non négligeable comme E-Man. La récupération politique (certes relative) de ce style par les mouvements d'extrême-droite en Hollande et en Belgique Flamande, sujet à de nombreuses querelles dans le milieu, a poussé de nombreux artistes a se démarquer que ce soit par leur styles ou leur créativité


Le Terror et le Speedcore

Sous ses deux noms se cachent le même style, « Speedcore » étant l'équivalent américain du Terror. Alors que les Hollandais dominaient la scène Hardcore, le Terror est surtout produit aux Etats Unis (Lenny Dee), en France (Manu Le Malin, Micropoint en partie) et en Australie (Nasenbluten). La créatrice de ce style est Liza'n'Eliaz qui fut d'ailleurs surnommée « La reine de la terreur » ou encore « La mamie de la terreur » (elle est en effet la plus vieille productrice de Hardcore, 40 ans en 1998).
Il est très peu dansé, et souvent les fans se limitent à bouger la tête, d'où le fait qu'on les appelle souvent headbangers.
Le nom « Terror » provient du fait que les sons évoquent un sentiment de terreur. Ce style se différencie du Real Hardcore qui en plus d'utiliser comme dans la scène Real Hardcore, le Roland TR-909 ou autre boîte à rythme très ressemblante, les synthétiseurs, les filtres audiopar; l'utilisation de nouveaux sons (notamment l'introduction de la guitare electrique, et de sons complétement abstraits) et des rythmes pouvant s'élever jusqu'à 1000 BPM mais le plus souvent 300-350bmp. Cela marque un certain retour vers la musique industrielle : expérimentation, bruitisme, anticonformisme, volonté de faire de l'anti-musique et de choquer les auditeurs. De nombreux surnoms sont données à ce genre (doomcore, evilcore, deathcore, noisecore).
Le speedcore a un seul sous-genre, dont l'existance est assez contestée : l'extratone, qui qualifie les morceaux faisant plus de 1000 BPM.


Artcore, Darkcore

Une même personne derrière ces deux styles : Ruffneck . Suite à la banqueroute de son ancien label, il recrée deux entités. La première, « Supreme Intelligence » regroupe des artistes de Darkcore, dont les fameux Endymion , un style se rapprochant du Terror mais à un rythme plus proche du Hardcore original. La seconde est « Gangsta » qui produit du Artcore, la relève du Gabba, bien que plus sombre, avec notamment DJ Nosferatu.


Frenchcore

Les artistes de Frenchcore sont, étrangement, presque inconnus en France. Le frenchcore est trés proche du Hardcore des débuts sur le fond, néanmoins il se caractérise par des sonorités trés froides mais surchargées. Comme le Terror, de nouveaux sons sont apparus donnant une musique puissante malgré un rythme bien moins élevé que ce dernier. C'est aussi le style hardcore se rapprochant le plus du gothique. Parmi les précurseurs : Manu Le Malin, Micropoint, Laurent Hô ou Torgull. Ce style a tendance à s'ouvrir à d'autres influences comme la fusion rock hardcore/techno hardcore.


Doomcore, Nordcore

Le doomcore est une variante beaucoup plus lente : elle ne dépasse en général pas 130 bpm et se caractérise par une ambiance très lourde. L'aspect dark rejoint alors le minimalisme pour fonder une musique lente, triste et mélancolique. Ce courant semble s'être en partie développé dans le sillage des productions de Marc Acardipane et Miroslav Pajic (dit Miro) sur leur label Cold Rush, subdivision de PCP (Planet Core Production) qui posèrent les bases d'un hardcore qui tire sa dureté de l'atmosphère des morceaux et non de la vitesse ou du bruitisme. En 2005, les principaux acteurs de la scène sont Fifth Era, Hibou et les artistes du collectif anglais Crossbones.

 


06/08/2007
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 9 autres membres